De la même façon, nous refutons le principe selon lequel tous les êtres vivants se valent. Que la vie d’un homme en quelque sorte vaut autant que celle d’une fourmi ou d’un ver de terre. Nous considerons qu’une vie humaine ne peut pas être comparée à une autre forme de vie et ce sans pour autant considérer l’humain comme une espèce supérieure et dominante.
D’une manière générale, nous refusons les pensées et les théories qui désignent l’humanité comme un « problème » ou un « cancer ». Nous cherchons avant tout à regarder le monde sans haine et à ce titre les propos qui ne respectent pas la dignité humaine n’ont pas leur place sur ce site.
Cela étant dit, il existe bien évidemment des limites à la densité des populations, temporellement et géographiquement variables. Sur cet épineux problème, deux tendances se dégagent et peuvent être énoncées comme suit :
- Soit, en vue d’adapter la population mondiale aux ressources globales, on programme arbitrairement, et depuis un point aveugle (un éventuel gouvernement mondial ?) une diminution de la population de telle ou telle région, avec tous les effets désastreux qu’on peut imaginer.
- Soit on vise à ce que telle population soit capable de s’approprier les ressources du territoire sur lequel elle vit (et donc à ne voir d’autres populations le faire à leur place), et à ajuster elle-même sa reproduction dans le temps en fonction de ces ressources ainsi contrôlées. C’est ce que l’on peut appeler une « autonomie relocalisée ».$
