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Discours de Nicolas Sarkozy, Le Raincy, 26 avril 2012
« (les électeurs qui ont voté Front national) …Ils disent, parce que c’est une question absolument
centrale : « Nous voulons que vous parliez des frontières. » Je veux m’expliquer de ce point. Le mot
frontière avait disparu du discours politique de chacun depuis vingt ou trente ans. Le mot nation
également avait disparu. Pourquoi la frontière est importante ? Je vais essayer de vous l’expliquer.
Parce que si… Imaginez la situation où tous ceux qui sont propriétaires de leur appartement ne
deviendraient pas propriétaires de l’appartement ou locataires de leur appartement n’auraient pas
d’acte de location, si vous tendez la main de l’autre côté de votre propriété au voisin, c’est parce que
vous ne vous sentez pas contestés dans votre propriété. Si, demain, il n’y a plus de propriété, l’autre
devient une menace parce qu’il n’y a plus que la force pour défendre sa propriété.
La frontière rassure un peuple. La frontière n’est pas une barrière avec les autres. La frontière, une
frontière non contestée, une frontière sérieuse, c’est la garantie qu’un pays est confiant en lui même
et qu’il peut faire preuve d’audace. L’absence de frontières serait comme l’absence de cadastre dans
vos communes. Imaginez la situation : quelqu’un frappe à la porte, à ce moment-là, il devient
l’ennemi potentiel parce que vous vous dites : je n’ai pas de titre de propriété, je n’ai pas de bail,
peut-être qu’il veut prendre ma place. La frontière est un élément central du débat politique
aujourd'hui, mais pas la frontière simplement autour de notre pays, la frontière, bien sûr, pour la
question d’immigration mais la frontière aussi pour la protection de nos agriculteurs, de nos
producteurs, de nos entrepreneurs. Nous ne supportons plus les délocalisations. Nous ne supportons
plus les règles qui s’appliquent à nos entrepreneurs et à nos agriculteurs alors que dans le même
temps, l’Europe fait rentrer sur le marché européen des produits venant de pays qui ne respectent
aucune des règles que l’on impose à nos entrepreneurs, à nos agriculteurs et à nos producteurs.
Si, dans un an, l’Europe n’a pas obtenu la réciprocité avec nos grands partenaires dans le monde,
j’appliquerai unilatéralement pour la France la règle suivante : tous les marché publics communaux,
départementaux, régionaux, nationaux seront réservés aux seules entreprises qui produiront et
créeront des emplois en Europe. Mais la frontière, c’est aussi la protection, cher Jacques TOUBON, de
notre langue, de notre culture, de notre cinéma, de nos droits d’auteur. Nous sommes les héritiers
de Victor HUGO, de MAUPASSANT, de Voltaire. Nous sommes la France, nous ne venons pas de nulle
part. Dans notre histoire, il y a Jeanne d’ARC, il y a le général de GAULLE, il y a tant de faits de gloire,
tant de faits d’armes, il y a une mémoire collective ! Nous ne voulons pas que tout cela explose à tout-
va ! Nous sommes fiers de cela non pas contre les autres mais nous disons : la culture française doit
être défendue, incarnée ! La langue française, cette langue, c’est la nôtre ! Nous souhaitons qu’elle soit
défendue, incarnée, promue !
La frontière, c’est aussi entre ce qui se fait et ce qui ne se fait pas. La frontière, c’est : l’acte de
violence du délinquant ne peut pas être mis sous le même plan que la violence légitime du
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représentant de l’ordre. La frontière, c’est que, dans l’école, le savoir du maître ne se met pas à la
même hauteur que le savoir de l’enfant ou de l’adolescent parce que le maître a une autorité sur
l’enfant, parce que le maître doit préparer des futurs adultes mais qu’ils ne sont pas à égalité dans la
classe le maître et l’enfant. La frontière, c’est cela aussi !
La frontière, c’est le respect de la vie. C’est pourquoi, bien que je comprenne tous les drames qu’il
y a derrière la question de l’euthanasie, c’est pourquoi je suis opposé à ce qu’on puisse sciemment
donner la mort parce que la vie n’est pas un produit comme les autres, parce qu’il n’y a pas de
marchandisation de la vie, parce qu’entre la vie et le reste, il y a le mystère de la naissance et le
mystère de la mort et que, d’une certaine façon, c’est sacré, non pas au sens religieux des choses mais
au sens du caractère unique de la vie. Je ne ferai pas une loi pour dire : c’est la frontière.»
la vie n'est pas un produit comme les autres
Mouais ptetre d'ordre pécunier aussifabotanik a écrit :Si je me trouve une meuf, j'espère qu'elle comprendra que si je ne l'emmène pas au resto, c'est avant tout pour éviter de l'empoisonner