UPDATE :
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bon docu

ça, c'est la version mystique en effet...spazm a écrit :Yeah les gars, merci pour ce reportage sur l'ayahuasca, c'est impressionnant.
Pour l'instant je n'ai maté que les trois premiers mais c'est une expérience par laquelle j'aimerai passer : )
Elle prend racine dans le corps, elle s'intègre comme une plante dans la terre. Une fois qu'elle à bien pris racine à l'intérieur de notre corps , l'on peu dialoguer ensembleC'est l'effet stargate, l'effet gohaould !
pas tout a faitel loco diesel a écrit :Ayahusca signifie "vin des morts".
Ayahuasca vient du quechua, une langue dite agglutinante (comme le basque ou le turc) qui fut la langue officielle de l'empire inca (mais lui préexistait), et dont différentes variantes dialectales sont encore parlées par six à sept millions de locuteurs, indigènes pour la plupart, en Amérique du Sud (principalement au Pérou, en Équateur et en Bolivie).
Il s'agit d'un mot composé, illustrant bien ce caractère agglutinant de la langue. Il est formé à partir du mot huasca [waska], dont tout le monde convient qu'il signifie « corde » et sert également à nommer les lianes (Del Castillo 1963 ; Friedberg 1965 ; Naranjo 1983 : 93 ; Luna 1986 : 171). À ce terme principal (puisqu'il est placé en dernier) est collé un autre mot, pour lequel deux versions concurrentes existent, l'une courante (1), et l'autre peu fréquente et plus controversée (2) :
1) la plus répandue et la mieux acceptée (mêmes références) est qu'il s'agit du substantif aya [aja] qui le plus souvent signifie mort, défunt, voire cadavre. Ainsi ayapampa, où pampa veut dire étendue de terre plate, se traduit par « cimetière ». Par extension aya peut servir à désigner les esprits des morts. Des traductions possibles d'ayahuasca sont alors « liane des morts » ou « liane des esprits ». Toutefois, d'après Gayle « sachahambi » Highpine, une spécialiste de la langue quechua qui partage son temps entre une communauté napo runa (Haute Amazonie, Équateur) et les États-Unis, ces traductions seraient dérivées du quechua des hautes terres andines où aya reçoit bien le sens de mort mais où l'ayahuasca est à peu près inconnue et ne fait en tout cas pas partie de la culture traditionnelle locale. En revanche, parmi des groupes indiens quechuophones de la sylve amazonienne pratiquant l'ayahuasca, comme les Napo Runa (qui parlent un dialecte quechua probablement très ancien), aya n'est pas employé pour parler des morts mais reçoit uniquement le sens d'esprit ou d'âme. Une traduction qui, c'est le cas de le dire, vient alors à l'esprit est « liane de l'esprit » ou « liane de l'âme ». En se basant sur son travail de linguiste et son expérience de l'ayahuasca chez les Napo Runa, Gayle Highpine a toutefois proposé une traduction quelque peu différente et pour le moins originale : « liane avec une âme » (sachahambi 2004).
2) La seconde version, que l'on rencontre très rarement, a été avancée en 1930 par l'anthropologue allemand Günther Tessmann : il s'agirait non pas du substantif aya mais du qualificatif hayaj auquel il prête la signification « amer ». Ayahuasca se traduirait alors par « liane amère » (Tessmann 1930 : 242). Cela a été fortement mis en doute par la suite, notamment par l'anthropologue française Claudine Friedberg (1965 : 591) pour qui « ce sens n'est donné par aucun dictionnaire ». On trouve toutefois bien le terme haya, avec cette signification d'amer (en plus de piquant, épicé), dans le remarquable vocabulaire quechua de runasimi.de et l'ethnobotaniste français Jacques Tournon, qui s'est spécialisé dans l'étude des connaissances ethnobotaniques de groupes de langue pano en Amazonie péruvienne, considère cette traduction comme valable (Tournon 2005 : communication personnelle).
el loco diesel a écrit :En même temps, chipotter sur la traduction...
Drosophile a écrit :ptain les drogués ont toujours de bonne excuses![]()
vous croyez a toutes ces salades vous??![]()
ptain y sont trop fort ces americain du sud